Du haut de sa stature de conseiller national de transition (qui fait office de député), le président de l'Action socialiste tchadienne pour le renouveau Alladoum Djarma Baltazar rêve d’un « renouveau » du Tchad en faisant des diversités linguistiques et religieuses du pays. C’est sur cette force motrice du Tchad dont il assure aujourd’hui en être le fruit que le président de l’Astre veut fonder sa politique. « Le projet politique est le reflet de qui je suis ».
Par la transversalité de mes origines familiales et sociales, de mon parcours personnel, je fais partie des Tchadiens dont la vie est une « symbiose » achevée et un lieu de rencontre de notre diversité culturelle inspirée des traditions musulmanes, chrétiennes en passant par l’animisme », révèle Alladoum Djarma Baltazar.
Le candidat no 4 sur le spécimen de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) veut s’inspirer de son expérience socio-professionnelle pour mieux porter les aspirations de ce peuple. « Les meilleurs récits de notre histoire et les enseignements de nos vénérés guides nous inspirent les valeurs tirées de la richesse de notre pays qui ont pour noms : ouverture, tolérance, respect, surtout de la parole donnée. » Solidarité, dignité, courage et intégrité ont toujours constitué notre boussole, promet le candidat à ses électeurs, indique le candidat.
Il entend à l’issue de cette présidentielle tourner définitivement cette page du pays, marquée par des décennies de conflits, et aborder une nouvelle étape « vers un avenir meilleur ». « Dans un perpétuel recommencement, nous avons été témoins, jour après jour,… année après année, de la recomposition du système que nous avons combattu et vaincu. » Nous avons vu les pratiques bannies être restituées et les acteurs écartés reconduits par le biais de la transhumance politique. « Nous avons été déçus, après chaque changement de régime, par les nouveaux dirigeants qui ont été investis de responsabilités sur la base de notre confiance et de nos espoirs », dénonce Alladoum Djarma Baltazar qui se voit investir le costume de candidat du peuple.
Si la tâche semble ardue, l’homme se voit à la hauteur. « Je vois avec beaucoup de peine toutes les souffrances vécues par nos compatriotes des villes et des campagnes du fait de la pauvreté avilissante, de la désagrégation du système éducatif et sanitaire et du chômage endémique des jeunes, de l'insécurité chronique dans toutes nos provinces. » Je n'oublie pas toutes les peines et privations supportées par les femmes (mes mères, sœurs et épouses) », égrène-t-il.
Mais pour tourner cette page sombre marquée par les souffrances des populations tant en milieu urbain et rural, il demande aux Tchadiennes et Tchadiens de l’élire au scrutin présidentiel du 6 mai prochain, seule occasion pour mettre fin à ces sempiternelles situations. « Au soir du 6 mai 2024, quand vous me porterez à la magistrature suprême, je me ferai le devoir de tenir mes promesses, car c'est ce que l'on m'a appris à faire ». Je veillerai consciencieusement à la sauvegarde des ressources de la nation et les préserverai contre toutes les formes de pillage et de prédation, qu’elles viennent de l’intérieur ou de l'extérieur, a-t-il promis.
Point besoin selon lui de tergiverser le jour du vote. « Nous devons choisir la vraie rupture, car toute notre histoire est jalonnée par les victoires et les réussites de nos vénérés ancêtres qui ont mis fin aux ordres préétablis pour ouvrir les voies de l’avenir », complète-t-il.
Le président de l’Astre veut fonder une République garantissant la séparation effective des pouvoirs, mais qui fait table rase sur les pouvoirs exorbitants du Président de la République.
Candidat à la présidentielle de 2021, Alladoum Djarma Baltazar appelle aujourd’hui ses compatriotes à porter leur choix sur lui en vue de sauver « notre pays, le Tchad qui va à vau-l’eau ».