Au Mali, les autorités ont lancé de vastes opérations visant à anéantir les groupes armés terroristes qui opèrent dans plusieurs provinces du pays.
Depuis l'attaque meurtrière de Tinzawaten, le président Assimi Goïta et son gouvernement dirigé par Choguel Maïga ont décidé avec leurs partenaires d'anéantir les terroristes jusqu'à leur dernier retranchement.
Ces opérations d'envergure, dans lesquelles les moyens aériens, terrestres, des moyens humains et du matériel très lourds, ne laissent aucune chance aux groupes armés terroristes qui, en complicité avec un certain nombre de pays satellites, avaient décidé d'attaquer le Mali et tous les pays de l'AES.
Les rescapés de ces opérations ont commencé à fruire vers la zone sud du Sahel. Selon les spécialistes et des chercheurs en sécurité dans le Sahel, ces terroristes fuient vers les zones forestières situées au nord de la Côte d'Ivoire, vers le Bénin ainsi que le Togo. Ce sont des zones dont l'accès est difficile, à en croire les spécialistes.
D'après des informations relayées par la Radio Télévision du Niger, ces terroristes pourraient profiter du commerce transfrontalier. Ce qui suscite des interrogations, le Niger fait transiter son pétrole par le Bénin, et les pays comme le Burkina Faso et le Mali achètent des marchandises telles que le pétrole qui passent par la Côte d'Ivoire.
Autres interrogations, ce sont également les armes, les munitions et les moyens roulants dont disposent les terroristes. Qui les finance ? Puis que dans le désert, il n'y a aucune usine de fabrication d'armes et de munitions, sans oublier les moyens de communication, à savoir les téléphones satellites ainsi que des Talki-Walki.
On peut se tromper, mais les matériels militaires ne tombent pas du Ciel. Il est temps que ces pays qui financent les terroristes, qui utilisent les Africains contre les Africains pour piller les ressources africaines cessent.
Signalons qu'un contingent ivoirien de 2500 soldats est installé par la Côte d'Ivoire à la frontière avec le Mali et le Burkina. Il s'agit d'une base militaire. Le site dispose d'une Académie internationale antiterroriste installée à Jacqueville, fonctionnant grâce au soutien financier de l'Union européenne, du Canada, de l'Australie et de la France.