Une attaque terroriste a lieu sur la terre africaine du Mali, à Bamako, la capitale.
La capitale du Mali, Bamako, a été la cible d'une attaque terroriste organisée. Les assaillants ont pris pour cible l'aéroport international Modibo KEITA Senou et l'école de Gendarmerie. Selon des vidéos diffusées sur Internet, un des assaillants a brûlé un des réacteurs de l'avion du Président Assimi Goïta. Ces actes confirment aujourd'hui l'intention de nombreux pays qui, malgré tout, tentent de s'en prendre à l'AES.
Le gouvernement malien a donné la principale information en déclarant avoir neutralisé les assaillants qui ont attaqué mardi Bamako, la capitale du Mali. Il est important que le Mali, le Burkina Faso et le Niger restent vigilants. Car l'attaque contre le Mali en plein cœur est un signe qui montre que les puissances néocolonialistes ne sont pas prêts à lâcher l'Afrique qu'elles considèrent comme un gâteau qu'il faut déguster sans les Africains eux-mêmes.
Cette attaque contre les symboles de l'État malien est un signe qui montre que l'ennemi ne dors pas. Et les pays de l'AES doivent durement travailler à déjouer toutes ces tentatives visant à empêcher les Africains de penser eux-mêmes leur destin et leur progrès.
Revenons aux faits, autrement, que s'est-il passé ?
D'après les informations de l'État-major général des armées maliennes, l'attaque a commencé mardi vers 5 heures du matin avec des personnes armées qui tentaient de pénétrer sur des sites prioritaires. L'attaque a été repoussée, l'ennemi a été neutralisé. Le CEMGA regrette la perte de plusieurs élèves gendarmes et des blessés ayant participé à l'opération pour neutraliser les assaillants, qui ont probablement été organisés, financés et équipés. Les capturés devront fournir des informations cruciales aux services de renseignements du gouvernement malien.
L'Aéroport de Bamako a subi une interruption temporaire. Les activités ont recommencé. L'attaque a été revendiquée par le groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans JNIM, proche d'Alqaida, qui a déclaré avoir détruit plusieurs avions militaires et neutralisé plusieurs militaires ainsi que des éléments qu'ils appellent des Wagners.
Est-ce que les assaillants ont été soutenus, informés et équipés ?
En observant les équipements récupérés par les autorités maliennes, il est probable que les assaillants ont reçu des financements, un équipement et des informations. Mais il reste à déterminer qui ?Toutefois, le Gouvernement malien est déterminé à le savoir. Et doit prendre des mesures pour sanctionner les individus qui ont été informés de l'attaque. Des questions se posent concernant les publications du journaliste Wassim de TV5.
L'avis d'un expert
Selon un expert en droit international basé à Dakar au Sénégal et qui a souhaité s'exprimer sous l'anonymat, « cette marque d'attaque ressemble à une marque urkainienne. » Si l'Ukraine est une fois de plus utilisée dans cette attaque, les autorités maliennes, en particulier l'AES, et la plupart des États africains en partenariat avec l'Ukraine doivent prendre leur responsabilité vis-à-vis des représentations diplomatiques ukrainiennes ainsi que des partenaires de l'Ukraine présents sur leur sol. L'utilisation des Africains contre les Africains doit s'arrêter, a fait savoir l'expert.
La population est invitée à collaborer pour dénoncer tout suspect.