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06 Sep
06Sep

Un acte lâche et insensé a été condamné par le monde de l'athlétisme au Kenya et en Ouganda, ainsi que par des associations qui ont demandé de mettre un terme aux féminicides.


Selon Kimani Mbugua, médecin responsable de l'unité de soins intensifs au Moi Teaching and Referral Hospital (MTRH) de la ville d'Eldoret, l'athlète âgée de 33 ans, qui avait disputé le marathon des Jeux olympiques de Paris en août (44e), est décédée vers 05 h 30 du matin (02 h 30 GMT). « Ses blessures (…) s'étendaient sur la plus grande partie de son corps. » Cela a entraîné le dysfonctionnement de différents organes.

D'après lui, nous nous sommes efforcés, mais nous n'avons pas réussi : « En raison de son âge et de ses brûlures à plus de 80 %, les chances de guérison étaient faibles. » Le décès s'est produit le dimanche. Selon une information policière consultée par l'AFP, le suspect, Dickson Ndiema Marangach, a pénétrait dans la propriété de Rebecca Cheptegei vers 14 h 00 locale (11 h 00 GMT), alors qu'elle se trouvait à l'église avec ses enfants.

La coureuse de marathon résidait avec sa sœur et ses deux enfants dans cette demeure qu'elle avait fait construire à Endebess, une localité à 25 kilomètres de la frontière ougandaise où elle s'entraînait. À leur retour de l'église, il l'a arrosée d'essence et a mis le feu sous les yeux de ses enfants, deux fillettes âgées de 9 et 11 ans, selon le quotidien kényan The Standard.

Le rapport de police les a présentés comme « un couple qui avait constamment des disputes familiales ».

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